électrification Bell

Bell s’engage pour une carboneutralité dès 2025

En route vers l’électrification des transports !

Bell , la plus grande entreprise de communications au  Canada, figure parmi les employeurs les plus écolos en 2021. L’organisation a en effet plusieurs engagements environnementaux et souhaitent réduire son empreinte pour atteindre la carboneutralité dans ses opérations d’ici 2025 et atteindre une cible de réduction carbone alignée sur les connaissances scientifiques et sur un scénario de hausse des température de 1,5°C en 2030 conformément à l’accord de Paris.

« La protection de l’environnement est au cœur de notre approche en matière de responsabilité d’entreprise et de notre objectif de transformer la façon dont les Canadiens communiquent entre eux et avec le reste du monde. »

L’un de ses objectifs environnementaux est de réduire sa consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre associées. Pour être en mesure d’atteindre cet objectif, l’organisation a mis en place un programme d’économie d’énergie supervisé par son propre conseil interne de l’énergie. Parmi les différentes réductions d’énergie ciblées, il y a celle liés aux carburants. Bell est propriétaire d’un imposant parc véhicules qui sont en circulation pour l’ensemble de leurs activités commerciales.

Réduire ses émissions de GES

Moderniser son parc automobile en l’électrifiant progressivement fait partie des actions pour réduire ses émissions de carbone. Bell avait déjà commencé l’installation de bornes de recharge de niveau 2[1] et en comptait près de 24 en 2017. Cette même année, plusieurs employés étaient propriétaires de véhicules électriques. Il semblait donc pertinent pour l’organisation d’installer des bornes électriques pour pouvoir leur permettre de recharger les véhicules sur le lieu de travail ainsi que d’encourager des déplacements plus durables et respectueux de l’environnement. Aujourd’hui, la compagnie en compte 93 destinées à l’usage des employés dans plus de 20 emplacements au Québec et en Ontario.

Réaliser des tests avant d’électrifier son parc automobile

Bell se tient informé des dernières nouveautés en termes d’électrification depuis plusieurs années, et ce bien avant que le gouvernement du Québec annonce l’interdiction de ventes de véhicules neufs à essence à compter de 2035 dans son Plan pour une économie verte. Bell avait réalisé des tests auprès d’un groupe d’employés avec des véhicules hybrides. Les tests avaient montré que les employé·es anticipaient les problèmes liés à la recharge électrique du véhicule.  De plus, les gains financiers n’étaient pas intéressants et la logistique trop importante. L’organisation a préféré faire preuve de patience en attendant de voir l’offre se diversifier et l’autonomie des batteries s’améliorer.

Électrifier son parc automobile ne peut pas se réaliser du jour au lendemain. D’autres essais ont débuté en 2020 avant d’entamer la transition. Cette fois-ci, les résultats se sont révélés probants permettant à Bell de concevoir son plan d’électrification de son parc de véhicules. On compte actuellement 122 véhicules électriques au sein du parc de véhicules et Bell compte en ajouter 100 de plus en 2022. 133 bornes sont actuellement disponibles dans les différents emplacements de Bell et 82 autres seront ajoutées à travers l’ensemble des emplacements d’ici la fin de l’année.

Bell travaille également sur un plan d’utilisation de ses infrastructures reliées à son parc automobile. Il est certain que cela demande beaucoup de logistique et d’organisation en amont et les politiques ainsi que les procédures se mettront en place une fois que les formules gagnantes se seront révélées.

Les recommandations de Bell :

Pour toute organisation qui souhaite comme Bell électrifier son parc de véhicules, il faut suivre plusieurs étapes importantes :

  • Comprendre le secteur d’activité dans lequel nous travaillons
  • Comprendre l’utilisation actuelle de ses véhicules pour bien évaluer ses besoins (type de déplacement, distance effectuée)
  • Évaluer la rentabilité à court, moyen et long terme
  • Mettre en place un plan stratégique de transition
  • Réaliser des essais
  • Bien communiquer auprès des employé·es qui feront les tests
  • Toujours penser que les véhicules doivent être rechargés
  • Mettre en place des procédures pour que la recharge soit faite par les employé·es
  • Envisager la recharge privée c’est-à-dire chez les employé·es

 

Et auprès des employé·es ?

En plus de l’installation de bornes électriques accessibles pour l’usage personnel des employé·es, l’engagement de Bell s’est aussi traduit par des activités de sensibilisation auprès de son équipe. Ainsi, l’organisation participe depuis 2017 à plusieurs événements dont les Rendez-vous branché organisés par Équiterre. Cet événement est très bien accueilli pas l’équipe et a créé un engouement auprès des employé·es. Cet événement a contribué à renseigner le personnel de l’organisation quant à l’utilisation de véhicules électriques, mais aussi de rendre le véhicule électrique pour un usage personnel plus accessible.

Pour en savoir plus sur les actions menées par Bell, rendez-vous sur son site, bell.ca.

Pour répondre à notre sondage sur le potentiel d’électrification des transports au Centre-Ville mené à l’initiative de Ville de Montréal et du Bureau de la transition écologique, consultez notre article à ce sujet.

Les Centres de gestion des déplacements métropolitains

[1] Une borne de niveau 2 est une borne de recharge rapide à courant continu de 240 volt qui permet de recharger un véhicule électrique entre 3 et 8 heures selon l’activité. Les bornes publiques sont de niveau 2. La borne de niveau 1 a une charge lente de 120 volt et la durée de la charge peut varier entre 8 et plus de 40 heures.



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