entête - rabais employés transport en commun

Offrez des rabais sur le transport en commun à vos employé·es !

En mars 2020, le gouvernement québécois prenait la décision importante de mettre la province sur pause afin de réduire les risques de propagation de la COVID-19. La crise sanitaire a bouleversé de nombreuses organisations et ses employé·es en réorganisant le travail et mettant en place en un temps record, sans préparation ni anticipation, les solutions nécessaires pour favoriser le télétravail. Le transport collectif a été l’un des modes de transports les plus touchés par la crise sanitaire. Lui qui avant la crise était en surcapacité avec près de 110 % d’achalandage sur l’ensemble du réseau du territoire de l’ARTM, et est tombé à 15 % d’achalandage en avril 2020.

La COVID-19 a depuis eu un impact sur les déplacements des employé·es. Avant la crise sanitaire, 70 % des déplacements sur le réseau étaient réalisés entre le domicile et le travail. Actuellement, de grandes questions se posent quant à la poursuite du télétravail post-pandémie, mais aussi sur les titres mensuels de transport collectif.

Selon une étude menée par Tania Saba, chercheuse à l’Université de Montréal, en mai 2020, 39 % des répondant·es au sondage étaient disposées ou très disposées à poursuivre le télétravail lorsque le confinement sera levé. Ce chiffre est monté jusqu’à 51 % en octobre 2020 (environ 26 % sont tout à fait d’accord, alors que 25 % sont plutôt d’accord à poursuivre le télétravail). Cette étude montre que « l’intention de poursuivre en télétravail tend à être plus forte dans les plus grandes organisations, qui sont plus à même de fournir un support à leurs télétravailleurs·lleuses. »

Avant la crise sanitaire, de nombreux employeurs encourageaient les déplacements en transport collectif de leur personnel en participant à des programmes corporatifs, comme OPUS & Cie offert par la STM et OPUS+ Entreprise offert par EXO. Bien que les abonnements soient actuellement en suspension et que le télétravail soit une mesure obligatoire pour les organisations, certains employeurs songent à un retour progressif avec une organisation hybride du travail des employé·es avec deux à trois jours de télétravail par semaine.

 

Titres individuels ou titres mensuels si mes employé·es se déplacent 2 à 3 jours par semaine ? 

Comme le nombre de déplacements a diminué de manière drastique, les usager·ères auraient tendance à acheter des titres à l’unité ou vendus par lot plutôt que d’acheter les titres mensuels. Les titres individuels peuvent permettre d’économiser de 12,50 à 39,50 $. Cependant, les déplacements sont restreints à six par semaine. Au-delà de ces six voyages par semaine (ou trois allers-retours), il n’y a plus d’économie et le coût sera identique à un titre mensuel.

Une des prochaines préoccupations des employeurs est le retour progressif du personnel au bureau. En effet, plusieurs employé·es apprécient le télétravail, car il offre une certaine flexibilité et une conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Les abonnements mensuels peuvent être un incitatif pour accompagner les employeurs vers un retour progressif au bureau. Mais pour que cette formule soit attirante pour les employé·es, il faut qu’il y ait plusieurs facteurs gagnants :

  • Si l’employé·e travaille 2 jours par semaine au bureau, l’abonnement mensuel sera à privilégié si associé à un rabais de 50 % (40 % rabais employeur + 10 % rabais STM). Cette contribution par l’employeur équivaut à un montant de 36,20 $ pour un·e employé·e. Celui·celle-ci réalise une économie de 5,75 $ par rapport aux titres individuels tout en pouvant se déplacer de manière illimitée.
  • Si l’employé·e travaille 3 jours par semaine au bureau, un rabais de 20 % (10 % rabais employeur + 10 % rabais STM) offrira une économie de 5,60 $ par rapport aux titres individuels. Quant à l’employeur, ce rabais lui coûtera 9,05 $ pour un·e employé·e.

 

1 3,00 $ le déplacement – obligation d’acheter 10 passages pour avoir le prix spécial
2 10 % contribution employeur + 10 % contribution STM
3 40 % contribution employeur + 10 % contribution STM

*Ce tableau s’appuie seulement sur les tarifs de la STM. Le principe reste toutefois similaire pour les titres mensuels avec EXO.

 

Pourquoi contribuer aux programmes corporatifs en transport collectif ?

Les programmes corporatifs en transport collectif comme OPUS & Cie et OPUS + Entreprise restent un incitatif de choix pour les employeurs qui envisagent un retour progressif au bureau. Ceux qui y adhèrent déjà peuvent envisager d’augmenter le rabais accordé. Pour les autres, écrivez à opuscorpo@voyagezfute.ca pour les mettre en place au sein de votre organisation.

Comme nous l’expliquons dans notre article sur les programmes OPUS & Cie et OPUS + Entreprise, ceux-ci offrent une simplicité de gestion (contrairement à rembourser les titres individuels qui demanderont plus de temps). De plus, les entreprises privées peuvent envisager un retour fiscal.

Ainsi, pour ne pas limiter les employé·es dans leurs déplacements, pour diminuer la congestion routière ainsi que les émissions de gaz à effet de serre, le transport collectif reste un moyen à choisir pour les déplacements. Il présente plusieurs bienfaits pour la santé de vos employé·es, car il encourage d’autres modes de transport comme le transport actif notamment.

Lisez notre article pour en apprendre plus sur les programmes corporatifs OPUS & Cie et OPUS + Entreprise.

Contactez les Centres de gestion des déplacements métropolitains pour une estimation de coûts liés au rabais que vous souhaitez offrir sur les abonnements mensuels en transport collectif de vos employé·es.

 

RÉFÉRENCES :

ARTM. « Covid-19 et transport collectif » (consulté le 16 avril 2021)

MARIN, Stéphanie. « Le télétravail : après la pandémie de la COVID-19, on continue ou pas ? », La presse Canadienne et republiée par Le Quotidien numérique, 8 mai 2020.

SABA, Tania. CACHAT-ROSSET, Gaëlle. « COVID-19 et télétravail : un remède universel ou une solution ponctuelle Québec et comparaison internationale », CHAIRE BMO DIVERSITÉ ET GOUVERNANCE, 27 octobre 2020 (consultée le 16 avril 2021)

 



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